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Enquête publique, deuxième demande – Documents et observations

L’enquête publique a commencé le 13/03/2017 et se termine le 11/04/2017 et la commission de concertation publique est prévue le mercredi 26 avril 2017 (heure à déterminer).

L’ensemble des documents relatifs aux deux enquêtes publiques liées à l’aménagement du piétonnier sont téléchargeables sur cette page, au bas de nos premières observations.

Avis écrits à envoyer au plus tard le 11 avril 2017 au Secrétariat de la Commission de concertation au service d’urbanisme de la Ville ou par e-mail à l’adresse :

 Commissionconcertation.Urbanisme@brucity.be

Vous pouvez vous replonger dans la lecture des remarques formulées lors de la première enquête et dans le  mode d’emploi que la Platform Pentagone avait rédigé à l’époque.

 

LES OBSERVATIONS DE LA PLATFORM SUR LA NOUVELLE DEMANDE

Pour l’essentiel, les projets d’aménagement pour lesquels des permis sont demandés sont identiques à ceux demandés en 2016, sous réserve des quelques modifications apportées au plan de circulation après la phase test, principalement :
remise en deux sens du Boulevard Lemonnier, réouverture de la rue du Midi entre Rouppe et Bogards, rétablissement d’un lien entre la rue Fossé aux Loups et le boulevard Adolphe Max et lien avec le bd. Jacqmain tout en maintenant une connexion locale de la place De Brouckère avec le Boulevard A. Max.

Un effort a cependant été fait en ce qui concerne la publication d’études, comptages etc., qui se trouvent dans les annexes : certaines ne sont pas neuves et étaient mentionnées dans le précédent permis (retiré) mais n’avaient pas été soumises à enquête publique; d’autres sont neuves. On y trouve même deux études indépendantes qui apportent des éléments de méthode bienvenus…. même si les auteurs du rapport d’incidences en tirent des éléments a posteriori qui leur conviennent alors que le diagnostic, qui devait constituer le socle de la décision, a manqué.

Dans certains cas, les études sont reproduites dans le rapport d’incidences : notamment une étude relative aux mesures d’une partie la pollution de l’air, via celle du « blackcarbon » (considéré comme significatif bien qu’il ne comprenne pas toutes les formes de pollution), et une étude acoustique.

En d’autres termes, les autorités ont été obligées de tenir compte d’une partie des critiques émises par les citoyens. 

Cependant, sauf petite exception, le périmètre de la zone étudiée reste inchangée et limitée aux boulevards du centre.

Malgré tout, les deux dernières études citées relèvent qu’une part de la contribution locale se voie désormais probablement significativement influencée par l’apport de polluants en provenance des rues adjacentes : contribution à la pollution de l’air (p. 16); contribution au bruit en journée qui augmente aux extrémités du piétonnier, probablement influencé par le bruit provenant des axes routiers limitrophes (en particulier du côté de la place de Brouckère et de la place Annessens).

Ces constats confirment la nécessité d’évaluer les incidences dans un périmètre plus large.

Suite aux critiques de l’auditeur du conseil d’Etat, le plan d’aménagement est désormais fondé sur  » règlement complémentaire de police relatif aux voiries communales située dans le Pentagone« ….. et non plus sur des règles temporaires. Pour rappel, un recours au Conseil d’Etat a été introduit contre ce règlement par Inter-Environnement Bruxelles et par des habitants du Comité Bru 1000. En effet, ledit règlement reprend le plan de circulation décidé sans évaluation des incidences et sans concertation.

Cependant, un « addendum » au rapport d’incidences a été demandé en matière de mobilité. Il comprend une étude de Bruxelles Mobilité qui examine la réversibilité de la piétonnisation des boulevards du centre. Bruxelles Mobilité a examiné quatre scénarios : 1) le scénario 0 avec mise en place complète du piétonnier et de ses aménagements; 2) scénario 1 : retour à la situation antérieure au piétonnier; 3) scénario 2 : ouverture du bd. Anspach aux deux sens de circulation; 4) scénario 3 : ouverture du bd. Anspach sur un sens de circulation. 

L’objectif de cet exercice est de fournir une idée du flux de véhicules empruntant le Bd. Anspach en prenant en compte les aménagement liés au piétonnier, et en fonction de différentes organisations des circulations motorisées. « Les résultats indiquent que l’aménagement proposé pour les boulevards est compatible avec l’ensemble des configurations envisagées, y compris un retour au fonctionnement des circulations en cours avant le 29 juin 2015 (moyennant quelques adaptations ponctuelles sur les carrefours et l’aménagement de traversées piétonnes » .

Le rapport de Bruxelles Mobilité indique donc  que  l’on peut conclure que le réaménagement des boulevards tel qu’envisagé est assez flexible que pour permettre une révision de la circulation en profondeur dans le futur et que, dans le cas extrême, il permet la réversibilité de la circulation. « Le choix futur du fonctionnement n’aura aucune répercussion, notamment en termes de mobilité ».

Difficile de savoir ce qui a inspiré cette étude de réversibilité. 

Il n’en reste pas moins que deux permis de bâtir sont demandés pour des aménagements très importants et très coûteux pour la collectivité (Beliris, c’est aussi nous tous) sans que le maintien du piétonnier sur les boulevards du centre soit garanti. Entre-temps la valorisation urbaine a déjà des incidences sur le marché foncier et immobilier. 

 

INVENTAIRE DES DOCUMENTS

BOURSE :

Dossier PU-B918/2015 – Place de la Bourse / Rue Henri Maus / Rue de la Bourse / Rue de Tabora derrière la Bourse / Rue du Midi derrière la Bourse

(*) Ces fichiers, très volumineux, peuvent être obtenus en envoyant un mail à info@platformpentagone.be

Demandes et Fiches particulières

(*) Ces fichiers, très volumineux, peuvent être obtenu en envoyant un mail à info@platformpentagone.be

Etudes historiques

Dossier D 928/2015 – BOULEVARD ANSPACH / PLACE DE BROUCKÈRE / BOULEVARD ADOLPHE MAX / RUE SAINT-MICHEL / BOULEVARD EMILE JACQMAIN / RUE GRÉTRY / RUE DES HALLES / RUE DU MARCHÉ AUX POULETS / RUE PAUL DEVAUX / RUE JULES VAN PRAET / RUE DES PIERRES / PLATTESTEEN / RUE DES TEINTURIERS / PLACE FONTAINAS

(*) Ce fichier, très volumineux, peut être obtenu en envoyant un mail à info@platformpentagone.be

Demandes et Fiches particulières

 




L’enquête publique : note juridique et réactions

Mise à jour 8 mars 2017

La procédure de nouvelles demandes de permis est lancée : des affiches rouges ont été apposées sur le boulevard.  Ces enquêtes débutent le 13 mars et se terminent le 11 avril. La commission de concertation est fixée au mercredi 26 avril.

Dès que les documents seront disponibles, la Platform Pentagone les analysera et communiquera un « mode d’emploi », comme lors des demandes précédentes.

D’ici là, vous pouvez vous replonger dans la lecture des « remarques formulées par les réclamants » (voir plus bas), pour évaluer ce qui, selon vous, a changé ou s’est confirmé, et préparer les arguments que vous souhaitez développer.

Image1

Voici la partie concernant les « remarques formulées par les réclamants »

3.2

Enquête publique :

Considérant que les remarques formulées par les réclamants dans le cadre de l’enquête publique, qui a duré 30 jours, portent sur les aspects suivants :

3.2.1

Général

– très mauvaise communication par rapport au projet ;

– manque de prise en compte de l’avis de la population, sollicite davantage de communication sur le projet, sur les implications et les mesures de transition proposées

– > prise en otage des riverains ;

– > manque de processus démocratiques et professionnels dans la mise en place du piétonnier.

> n’aurait-il pas été envisageable de se baser sur le système de contrat de quartier pour intégrer la population dans la réalisation du piétonnier ;

– pas de consultation des habitants/commerçants de Bruxelles avant la mise en place du piétonnier ;

– proposition de rattacher Saint-Géry au piétonnier ;

– faire attention à ne pas tomber pour certains dans une muséification et pour d’autre dans la Barcelonisation ;

– la crainte de tuer la ville par une désertion de ses habitants ;

– demande de zones de stockage – déstockage afin de gérer les livraisons d’achats dans le piétonnier ou les habitants qui rentrent avec de grosses courses ;

– proposition d’aménager des espaces de jeux pour enfants et de loisirs (tels que ceux proposés dans les aménagements provisoires : table de ping-pong ;

– ces aménagements participent à la collectivité ;

– ainsi que des canisites ;

– le doute quant à la pérennité des pelouses prévues,…

– absence de wc publics, hormis ceux présents à la Gare centrale, sous- sol Bourse et Dansaert ;

– demande plus de végétation, en autre à la Bourse ainsi qu’un aménagement artistique / fontaine ;

– quid kiosques de la Bourse, pourquoi doivent ils se fermer, usage ?, qui les ouvrira et les fermera ?

– manque de bancs, place de la Bourse ;

– pourquoi ne pas envisager des bancs amovibles afin de libérer l’espace lors d’événements ;

– point de vue urbanisme : devantures / esthétiques des façades pas en adéquation avec le piétonnier ;

– remarques qui reviennent régulièrement : incivilité, agressions verbales et physiques;

3.2.2

Mobilité :

– Plan circulation = Plan communal de mobilité

– > illégal au sens de l’ordonnance du 26/07/2013 « instituant un cadre en matière de planification de la mobilité et modifiant diverses dispositions ayant un impact en matière de mobilité » : selon le métropole ne respecte pas la phase test, fige le plan de circulation, vice de procédure, P.U. prématurés, besoin d’une étude d’incidences ;

– absence d’un plan de mobilité sur l’ensemble du Pentagone

– > adopter un plan de mobilité contraignant dans l’ensemble du Pentagone en collaboration avec les différents transports en commun ;

– le plan de circulation et les réaménagements sont intrinsèquement liés

– > étude d’incidences sur la zone concernée mais aussi sur les zones directement impactées par le projet (> demande de recommencer la procédure) ;

– pas d’évaluation d’impact des incidences des déviations sur la petite ceinture ;

– effectuer une étude complète sur l’accessibilité et la mobilité du centre

– ville étendu jusqu’à la petite ceinture et au-delà (parking relais) ;

– la pertinence quant à la création de nouveaux parkings (place du Marché aux Grains,…) quand InterParking a constaté une diminution de 20% de sa fréquentation ;

– absence d’une signalétique claire et efficace, les gens se perdent, ce qui engendre des embarras de circulation ;

– le piétonnier est traversé par 2 axes perpendiculaires – > dangereux ;

– le piétonnier sera aménagé en 5 couloirs : flâner, circuler, et séjourner ne traduit pas la volonté de mixité ;

– pour certains les aménagements projetés ne sont pas suffisamment réfléchis en terme de mobilité ;

– impact négatif rencontré du côté de la rue Van Artevelde, rue des Six Jetons… (concentration excessive de voiture, pollution, klaxon ; la rue est engorgée)

– > conflit avec l’habitation (les gaz d’échappement stagnent à hauteur des appartements) et avec l’école;

– Mais également les rues de Laeken, bd. Jacqmain, place Sainte-Catherine, rue Borgval Camusel, buanderie, t’Kint, Alexiens, place du Jardin aux Fleurs et alentours de Saint Géry,… ;

– Les petites rues ne sont pas faites pour absorber le nouveau flux, problème de bouchons, des vibrations à l’intérieur des immeubles quand les camions passent + difficultés pour ceux-ci de passer dans les petites rues, déviations, insécurité liées au passage d’automobilistes pressés…

– Pourquoi Anspach reste accessible aux voitures entre Plattesteen et Fontainas ?

– exposition des piétons aux engins à roues;

– le réaménagement a pour impact les nombreuses déviations (mini ring) en conflits avec des sens interdits, augmentation des distances à cause des déviations ;

– Proposition d’une signalétique claire sur le périmètre du piétonnier, la limitation d’accès taxi, verbalisations dissuasives ;

– problème de pollution (+bruit) sur le nouveau mini ring >< au bd Anspach qui respire

– > trouver un juste milieu ;

– problème de stationnement, manque d’affichage des parkings existants afin de libérer les rues du trafic lié à la recherche d’un emplacement ;

– question sur le mini ring interne et des nuisances qui en résultent soient posées, notamment en

lien avec le projet de Rambla avenue de Stalingrad ;

– sollicite une « zone de rencontre à trafic limité » plutôt que d’une « zone piétonne » comme à Strasbourg par exemple ;

– la « zone de passage » doit être élargie afin de réduire les conflits entre usagers ;

– Ecuyer : régulièrement bloqué (camions ou voitures à l’arrêt : déchargements) ;

– Chien Marin : circulation difficile, difficulté pour accéder au domicile / parking ;

– rue de la Chancellerie : à sens unique

– > demande de la remettre à double sens ;

– augmentation du trafic rue de Flandre et dans les rues adjacentes ;

– Dansaert / Nouveau Marché aux Grains, Houblon, Léon Lepage : trop de trafic (forte augmentation tant le matin que le soir), camions en double file, personnes ivres, clochards, circulation à vélos devenue dangereuse avec les automobilistes énervés ;

– problème de la boucle de desserte : problème de circulation

rallonge certain trajet ;

– les pistes cyclables/ arrêts de bus servent de quais de déchargements pour les voitures et les camions ;

– stop aux nouveaux parkings dans le centre, placer les nouveaux parkings près des stations de métro à l’extérieur du pentagone (ex. Yser) ;

– demande un comptage / étude officielle sur les parkings existants pour voir si l’offre actuelle nécessite de nouveaux parkings ;

– questionnement par rapport à l’accessibilité du centre hospitalier César de Paepe ;

– des contacts ont-ils été pris avec l’AB ? gestion des bus de tournées, … ;

3.2.2.1.

Cyclistes

– les cyclistes de manière générale demandent : maintien de bonnes conditions de circulation à vélo, aménager un axe pour eux correctement délimité, des parkings vélos sécurisés et non payants ;

– confrontation sur le mini ring des vélos et des voitures + danger cyclistes / piétons ;

– Le modèle d’arceau vélo est non-conforme aux recommandations du Vadémécum « parking vélo », le nombre d’emplacement est insuffisant ;

– Aménager des pistes cyclables de qualité sur l’axe Laeken – Van Artevelde ;

– Demande de compléments d’info par rapport aux parkings vélos : quid rampe mécanique, accessibilité jour/nuit, tarif, parking surveillé ?

– Y aura-t-il des panneaux de signalisation rappelant la limite de vitesse autorisée pour les cyclistes ? Une verbalisation ?

– améliorer la signalétique pour les itinéraires adjacents

– la suppression d’aménagements décidés récemment (ICR oubliés, passant par le centre) ICR 10 et 11

– Non mention du RER vélo qui passe par le bvd du centre ;

– inclure les accès au centre dans la réflexion en termes d’infrastructures cyclables (petite ceinture Rogier et Botanique)

3.2.2.2.

BUS / TRANSPORT EN COMMUN

– certains parcours de bus ont été modifiés, certains arrêts ont été déplacés voir supprimés, problème pour les personnes âgées et les PMR ;

– trop de lignes de bus ne desservent plus De Brouckère et la Bourse : 38, 47, 63, 88, 86, 48, 95, et 46

– offre de transports en commun insuffisants, demande des mini bus à la place des bus articulés ;

– perte d’efficacité de la vitesse des bus dans les rues perpendiculaires (mixés avec les voitures et les embouteillages qu’elles créent) ;

– la perte d’accessibilité via les transports en commun pour les navetteurs, personnes âgées, familles avec jeunes enfants… ;

– la localisation peu commode des arrêts de bus déplacés. Un report modal faisant perdre énormément de temps aux voyageurs ;

3.2.2.3.

PMR

– accessibilité PMR pas assez étudié ;

– revêtement : de manière général la pierre bleue est contestée, matériaux glissants et dangereux pour les PMR ;

– le manque d’accessibilité pour les PMR en lien avec le déplacement des terminus à

la Gare Centrale

– Aucun abri pour PMR au sein du piétonnier, le peu d’accès aisé pour ces mêmes personnes : pourquoi ne pas permettre aux

invalides, via une carte, d’accéder en voiture à ce centre ?

– Quid aménagements des abords du piétonniers pour les PMR ;


3.2.3

Environnement :


– contre l’abattage de 73 arbres qui se situent place De Brouckère ;

– Effet pervers du piétonnier : plus de trafics dans les rues adjacentes => pollution sonore sur ces rues

– Trop d’activité sur le piétonnier >< à la quiétude des habitants ;

– le piétonnier introduit indirectement la notion d’évènement sur l’espace public, il faut trouver un juste milieu entre quiétudes des habitants et animation de la Ville ;


3.2.4

Economie :


– absence de justification socio-économique ainsi que l’absence d’une évaluation écologique et d’urgence (SIAMU) ;

– le boycott du centre-ville par les habitants qui ne peuvent s’y rendre en voiture ou en transport en commun ;

– Le scindement du haut et du bas de la Ville ;

– commerces de la rue des Riches Claires : dégradation de l’environnement de travail (économie, social et sécuritaire), la rue des Riches Claires est devenue un axe de circulation, en lieu et place d’un espace pour flâner, chute du chiffre d’affaire : entre 30 à 40%, ils font remarquer qu’on fait énormément de publicité pour le piétonniers au détriment du reste de Bruxelles ; la rue des riches sera elle piétonne ? si non, les aménagements voiries prévus en 2013 et pourquoi une mpp avait été réalisée ? les commerces seront-ils pris en compte dans les aménagements projetés ;

– bd. A. Max : chiffre d’affaire en chute de 20 à 40% (pétition des commerçants) ;

– le piétonnier a engendré chez certain commerçants une chute du chiffre d’affaire ;

– demande de manière générale à la Ville de garantir une diversité commerciale avec le maintien de commerce de proximité ;

– Des clients de commerce qui pensent que le centre est une destination à déconseiller, source d’insécurité et de problème de mobilité

– La crainte d’avoir un centre monopolisé par les chaînes de distributions low-cost

– un centre dédié aux touristes uniquement
– Une signalisation à mettre en place, des itinéraires conseillés sur les médias, faire de la pub des quartiers design et de l’esprit folklorique du centre : Rétablir la vérité à contrecourant des médias ;

– Pollution visuelle des enseignes et des pubs présentes sur les boulevards > à travailler ;

– la Régie Foncière doit contribuer au maintien des commerces de proximité sur le piétonnier et ses abords – non à l’ouverture des commerces 7j/7

– le maintien de loyers à des prix respectables par un appui apporté par la Régie foncière

– Constat actuel : les commerces actuels ne se prêtent pas à la flânerie ;

– Faire attention de ne pas tomber dans le travers des zones piétonnes, à savoir concentration

de commerce de type horeca et terrasses, magasins de souvenirs, night-shop, … mono orienté vers le tourisme ;

– les problèmes générés par la circulation peuvent avoir une incidence sur la délocalisation de certaines entreprises ;

– Faire attention de ne pas tomber dans le travers des zones piétonnes, à savoir concentration de commerce de type horeca et terrasses, magasins de souvenirs, night-shop, … mono orienté vers le tourisme ;

– les horeca agrandissent leur terrasse ;

– contre la suppression des accès des véhicules motorisés privés (voitures et autocars) à proximité immédiate des établissements hôteliers ;

– selon certaines personnes : diminution de la qualité en terme de fréquentation sur le piétonnier et dans les commerces qui bordent le piétonnier.

3.2.5

Chantier

– interrogation face au lancement des travaux en voirie ;


3.2.6

Sécurité

– salubrité

– meilleure gestion de la station Bourse : insécurité et saleté ;

– le phénomène de la prostitution aurait évoluée, aussi sur le bd. Anspach… (voir avec la police si c’est vrai !?) ;

– effectuer une étude sur la sécurité dans l’ensemble de la zone de police Bruxelles

– Ixelles : abandon des différentes zones au profit du piétonnier ;

– au niveau des habitants côté Bourse : augmentation du bruit liés à des personnes ivres la nuit qui hurlent, se battent,…

– demande de manière général à la Ville de garantir : problèmes sécurités et salubrités publiques rencontrées dans la phase-test, comment seront-ils réglés dans le projet final !?

– nombreuses réactions face à la saleté des rues (déchets, urines, excréments, vomi,…)

– Problème des clochards et des marginaux qui se rassemblent sur le piétonniers + toutes les nuisances liées à ces personnes (personnes ivres, qui hurlent et problèmes d’hygiènes : urines, excréments, vomis, déchets,… ;

– Station Bourse déplorable ;

– Harcèlement en rue surtout à l’égard des filles/femmes ;

– interrogation face à certains véhicules qui peuvent stationner et circuler dans la zone piétonne

> danger piéton – cyclistes ;

– Les gens ne connaissent plus le code de la route (voitures et cyclistes) ;

3.2.7

Proposition différentes pour le piétonnier :

– proposition de limiter le piétonnier entre De Brouckère et Bourse ; partir du quartier Saint-Jacques, passer par la Bourse, pour rattraper, Chartreux, Dansaert, place du nouveau Marché aux Grains, place du vieux Marché aux grains, Sainte Catherine ; mais laisser le boulevard à la circulation ;

– faire des boulevards un centre culturel : centre de la tradition belge, œuvres d’art.

 

Quelques exemples de « Considérant que »…

– Considérant que cette période provisoire a démontré, malgré les faibles moyens mis en œuvre, et leur caractère provisoire, le potentiel que constitue cette artère pour la vie des habitants du centre-ville
– Considérant que le projet vise à améliorer la qualité de vie dans le Pentagone ; que le réaménagement, par l’installation d’un espace public qualitatif, constitue un apport important dans
l’amélioration de la qualité de vie à Bruxelles, tant pour ses habitants, les personnes qui y travaillent, que pour ses visiteurs ;
– Considérant que la circulation automobile est apaisée dans le Pentagone ;

– Considérant que les nombreuses lignes de bus de la STIB et De Lijn passant sur les boulevards ou à travers ceux-ci ont été adaptées en concertation avec les sociétés concernées de façon à assurer la desserte du bas de la ville et les abords proches des boulevards du centre.

– Considérant que la Ville de Bruxelles a organisé seule et/ou avec le demandeur, un certain nombre de rencontres en vue de communiquer avec les habitants et les institutions concernées sur les projets en cours, par exemple (liste non exhaustive) :

– des toutes boites ont été réalisés
– un centre d’information avec un numéro vert et une adresse mail spécifique a été mis en place entre mai et fin septembre 2015 ;
– affichages en espaces publics ont été réalisés ;
– la Ville a assuré une large couverture des projets dans la presse ;
– les plans ont été mis en ligne sur le site Internet de la Ville de Bruxelles ;
– un site internet a spécialement été mis en place pour expliquer le plan de circulation qui est à l’essai http://plandecirculation.be/fr;
– 20/04/2015: conférence de presse ;
– 11/05/2015: les groupes d’intérêt et les partenaires sociaux ;
– 11/05/2015: association de hôteliers de Bruxelles;
-05/08/2015: les associations d’usagers de la route et des parkings et de la police ;
– 19/05/2015: extracteurs et des événements Foule ;
– 21/05/2015: écoles ; etc…
Considérant que la Ville a organisé de très nombreuses réunions destinées à informer le public et à prendre en compte les suggestions, propositions ;

Décision de la Commission de concertation

AVIS FAVORABLE, à condition de :

1) Informer régulièrement les riverains(entreprises et particuliers) sur la réalisation du chantier et assurer en permanence la bonne accessibilité des entreprises riveraines du périmètre concerné par le projet ;
2) Permettre à la cellule Archéologie de la Direction des Monuments et Sites d’organiser un accompagnement archéologique des travaux. Le planning et les modalités sont à fixer dès réception du présent permis ;
3) Se conformer à l’avis de la CRMS émis en date du 23/09/2015 :
– matérialiser l’emprise au sol du bâtiment de la Bourse par un revêtement de grandes dalles de pierre bleue prolongeant la bordure, partiellement conservée au pied du bâtiment, qu’il conviendrait par ailleurs de compléter ;
– supprimer la superficie du « tapis » et l’aménagement au moyen de dalles de format très allongé,
comme un parquet de pierre bleue ; il y a lieu de choisir des dalles de pierre bleue homogènes, à l’échelle du bâtiment classé ;
– limiter ce revêtement de grandes dalles à l’alignement du boulevard et souligner la forme urbaine de l’îlot Bourse ; c’est en effet la lecture de l’îlot – Bourse qui doit émerger du revêtement de sol de l’espace public (le plus unitaire et le plus simple possible) ;
– supprimer par conséquent le « parvis » en pierres bleues bouchardées ;
– déplacer légèrement l’arbre prévu à l’arrière de la Bourse afin de lui assurer un maximum de visibilité à la fois depuis la rue Maus et la rue du Midi ;
-poursuivre la réflexion sur l’essence d’arbre choisie Tilia cordata sensible aux pucerons en milieu urbain ;
– pour le traitement de l’espace public situé à l’arrière de la Bourse, du côté de la rue Tabora et de la rue du Midi, également formaliser l’ilot – Bourse ;
-pour les aménagements prévus au niveau du site archéologique, prévoir une coordination avec le bureau d’étude chargé du projet de réaffectation de la Bourse ;
– pour le Grand café, à l’angle de la rue de la Bourse et du boulevard Anspach, maintenir intégralement l’espace terrasse sous l’auvent classé, ainsi que la continuité du revêtement à l’angle de la place de la Bourse et du boulevard Anspach (tout en laissant un passage aux PMR conformément au cahier de l’accessibilité piétonne) ;
4) En lieu et place du « parvis » en pierres bleues bouchardées tel que décrit dans le projet, marquer l’ancien lit de la Senne, dont l’emprise à cet endroit sera déterminée sur base des plans anciens ; ce marquage pourrait se concrétiser par une intervention artistique de qualité ; cette intervention devrait se prolonger rue Van Praet et rue P. Devaux sans constituer un obstacle à l’organisation d’événements souhaitée par la Ville ;
Rappel des mises à jours précédentes

Mise à jour 26 juin 2016

Suite à l’avis très négatif de l’Auditeur du Conseil d’Etat estimant le recours en suspension déposé par les commerçants fondé, Beliris décide de retirer les permis sans attendre les plaidoiries. La procédure devra donc reprendre à zéro.

Mise à jour 07/03/2016

Le 7 mars, deux asbl de commerçants du centre-ville ont déposé, au Conseil d’Etat, des requêtes en annulation et en suspension à l’encontre des permis d’urbanisme délivrés pour les boulevards du centre et la place de la Bourse.
Le 11 mars, des membres de la Platform Pentagone (habitants, associations environnementales et une sprl) ont également introduit un recours en annulation contre ce même permis.

Ces permis avaient été délivrés le 11 janvier dernier, au terme d’une procédure (enquête publique, commission de concertation) proche de la parodie.

21/10/2015

NOTE JURIDIQUE de Marie-Anne Swartenbroekx, conseil juridique indépendante et l’essentiel de son intervention, lors de la commission de concertation du 14 octobre 2015.

Vous trouverez ci-dessous le compte-rendu des commentaires parvenus au Service d’Urbanisme de la Ville de Bruxelles dans le cadre de l’enquête publique sur le piétonnier (Bourse et boulevards centraux).

Pour rappel, la Ville avait reçu, à cette occasion, 305 réactions, dont 6 pétitions (1 pétition de 73 signatures, 1 pétition de 11 signatures, 1 pétition de 25 signatures, 1 pétition de 41 signatures, 1 pétition de 13 signatures et pétition de 29 signatures). Soit près de 500 personnes au total.

Malgré l’importance de ces réactions et les très nombreux arguments qui y sont développés, la Commission de concertation a rendu un avis favorable unanime et transmis le dossier au fonctionnaire délégué de la Région bruxelloise, chargé de délivrer le permis.

Le compte-rendu complet de la commission de concertation est téléchargeable ICI




Un point sur l’actualité du piétonnier

Depuis le mois de juin 2016, suite au retrait des permis d’aménagement du piétonnier, l’actualité est en stand-by. L’occasion de faire le point pour tenter de s’y retrouver sur le volet juridique de ce dossier (de plus en plus) complexe.

  1. Les recours

1.1. Recours en annulation contre le plan de circulation (déposé fin janvier 2015 par l’ARAU, IEB, BRAL et 8 habitants)

Selon l’Auditeur, le vote au Conseil communal ne constitue pas un acte juridique attaquable devant le Conseil d’Etat qui serait donc incompétent dans ce dossier. L’arrêt est attendu pour la fin novembre-courant du mois de décembre.

1.2. Recours en annulation contre les permis d’urbanisme (déposé début mars 2016 et relatifs à l’aménagement du piétonnier par l’ARAU, IEB et 5 habitants)

Parallèlement, un recours en suspension avait été déposé par 2 associations de commerçants du centre. Suite à l’avis très négatif de l’Auditeur, les permis d’urbanisme ont été retirés fin juin. Les principales raisons retenues par l’Auditeur :

– les permis reposaient sur 18 ordonnances de police temporaires

– la légèreté du rapport d’incidences

1.3 Recours en annulation contre le nouveau plan de circulation (déposé début janvier 2017 par IEB, deux habitants et une sprl s’occupant de questions de patrimoine)

 

  1. Prochaines étapes pour les Pouvoirs publics

La procédure de demande de permis est à refaire tenant compte de l’avis de l’Auditeur. Le Collège de la Ville de Bruxelles a du s’atteler en priorité à la question des 18 ordonnances « temporaires ».

Début juillet, il a adopté les changements de circulation des rues et transmis le dossier à la Commission de Consultation de la Circulation Routière. Ce dossier sera transmis au Ministre régional des Transports, Pascal Smet, pour approbation.

Quant aux nouveaux dossiers de demande de permis, ils sont actuellement retravaillés en profondeur par Beliris (Fédéral). Les dossiers, préparés initialement par la Ville de Bruxelles, semblent avoir été particulièrement bâclés. Les nouvelles demandes sont attendues au plut tôt pour fin 2016, début 2017 et seront suivies d’une enquête publique et d’une commission de concertation.

A suivre…




Barcelone mise sur la décroissance touristique

Alors que Bruxelles mise sur une intensification du tourisme de masse, la ville de Barcelone, devenue invivable dans certains quartiers, emprunte le chemin inverse sous l’impulsion de la société civile et d’Ada Colau, activiste du droit au logement et porte-parole du mouvement contre les expulsions, à la tête de la ville depuis bientôt deux ans.

LE MONDE du 14.02.2017 Par Sandrine Morel (Madrid, correspondance)

Le calme règne dans la cafétéria de l’Ateneu, située non loin des célèbres ramblas de Barcelone, l’avenue continuellement prise d’assaut par des hordes de touristes. Et pour cause. Pour y entrer, s’installer dans ses confortables fauteuils ou profiter de son paisible jardin en plein cœur de la ville, il faut être membre. Trente euros de cotisation par mois, c’est ce qui lui en coûte à Teresa Picazo, membre de l’Assemblée des quartiers en faveur d’un tourisme durable (ABTS) pour se sentir chez elle, dans son quartier du Gotico, où logent aujourd’hui autant de touristes que d’habitants.

L’ABTS, née il y a deux ans, ne mâche pas ses mots pour dénoncer la transformation de Barcelone en un « parc à thèmes », ou critiquer le « tsunami touristique » qui s’est aggravé ces dernières années avec l’apparition de plates-formes de location d’appartements privés. « Nous nous battons pour la décroissance touristique et une révision de l’offre touristique, résume Mme Picazo. Nous ne pouvons plus supporter de voir le centre-ville se vider de ses commerces de proximité et de ses habitants. »

Le Gotico est le premier quartier de Barcelone où l’augmentation du tourisme a fait baisser le nombre d’habitants, de 8 % en quatre ans, selon les travaux du démographe de l’université autonome de Barcelone, Toni Lopez. Teresa, qui a renoncé à faire ses courses dans le marché traditionnel de la Boqueria, où les primeurs et bouchers d’antan ont été largement remplacés par des stands de restauration sur le pouce pour touristes, se plaint aussi du bruit à toute heure de la nuit et de la saleté qui a envahi les rues les plus prisées. Elle n’est pas la seule. Le tourisme est devenu la deuxième « préoccupation » des habitants de la ville, derrière le chômage, selon un baromètre publié en janvier.

L’attrait touristique de Barcelone n’est pas nouveau. Après l’organisation des Jeux olympiques de 1992, la ville côtière s’est transformée en un pôle d’attraction : la mer et le soleil, associés aux merveilles architecturales de Gaudi, à ses vieux quartiers et des prix bas en ont fait une destination phare en Europe. De 187 hôtels recensés en 2000, Barcelone est passée à 328 en 2010 et 426 en 2015, accueillant 8,3 millions de touristes par an. A cela s’ajoutent les pensions, les auberges et surtout, ces dernières années, les appartements touristiques – plus de 9 700 officiellement recensés, auxquels s’ajouteraient au moins 6 000 appartements illégaux selon la mairie. Sans compter les visiteurs, croisiéristes ou touristes logés dans les environs, qui ne viennent que pour la journée. Barcelone, premier port de croisière d’Europe, voit débarquer jusqu’à 30 000 personnes sur les ramblas en une seule journée. Au total, 34 millions de personnes visitent Barcelone chaque année.

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Fermeté

Augmentation brutale des prix des loyers, dénaturalisation des quartiers, perte de qualité de vie pour les habitants ont accompagné le phénomène. D’autres villes d’Europe souffrent une situation plus ou moins similaire. Mais la différence majeure est la fermeté avec laquelle la mairie a décidé de s’attaquer au problème. Au pouvoir depuis mai 2015, la plate-forme citoyenne Barcelone en commun, menée par l’ancienne activiste du droit au logement Ada Colau, a fait de la lutte contre le tourisme de masse son cheval de bataille.

Dès son arrivée au pouvoir, elle a dicté un moratoire interdisant la concession de nouveaux permis d’ouverture d’établissements hôteliers, le temps d’étudier l’impact du tourisme sur la ville, les services, la pollution, la propreté et les dépenses publiques. En parallèle, elle a lancé un ambitieux plan de lutte contre les appartements touristiques illégaux, augmentant les amendes et les contrôles, grâce à un corps d’inspecteurs dédiés à la chasse aux fraudeurs et à un appel à la population à dénoncer les appartements illégaux.

« Ces six derniers mois, nous avons ordonné la fermeture d’un millier d’appartements touristiques illégaux », résume au Monde Janet Sanz, conseillère municipale en charge de l’écologie, l’urbanisme et la mobilité, qui en décembre dernier, a imposé une amende de 600 000 euros à Airbnb pour la promotion des appartements sans permis touristique. Le 7 février, Airbnb a proposé de limiter les annonces à une par propriétaire dans Barcelone. Refus catégorique de la mairie, qui estime qu’aucune publicité ne doit être faite pour des appartements sans licence touristique.

Le 28 janvier, la municipalité est allée encore plus loin en approuvant le Plan spécial urbanistique de logements touristiques (PEUAT) 2016-2010, avec comme but affiché la décroissance touristique. « Une décision inédite au monde », soulignent les experts en planification du territoire.

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« Obstacles bureaucratiques »

Le PEUAT divise la ville en quatre zones. Les plus courues ne verront plus un seul hôtel ouvrir ses portes, même pas pour remplacer les établissements qui fermeraient. Dans les zones adjacentes, ne sont autorisées de nouvelles ouvertures que pour remplacer l’offre déjà existante. En périphérie, la mairie autorise la création de 4 000 places hôtelières. De quoi provoquer la grogne du secteur.

« Barcelone n’a pas un excès de touristes, tranche Manel Casals, président du syndicat hôtelier de Barcelone, qui se targue d’un taux d’occupation moyen de 80 % à 95 % pour les établissements de la ville. Le problème réel est l’apparition, ces cinq dernières années, de 10 000 appartements touristiques légaux et autant d’illégaux. Cela représente 100 000 places hôtelières de plus, qui ne sont pas surveillées, encore moins encadrées, et provoquent des problèmes de cohabitation avec les habitants. Il faut être ferme avec cela. Mais limiter un secteur d’activités comme le fait la mairie porte préjudice au développement de la ville. »

Le secteur déplore les « victimes » de cette politique, comme la chaîne Hyatt, qui a renoncé en janvier à ouvrir un hôtel dans la tour Agbar, du fait des « obstacles bureaucratiques » posés par la mairie. L’an dernier, c’est le groupe Four Seasons qui a renoncé à son projet d’ouvrir un hôtel dans le quartier de Gracia, où la pression touristique est « pourtant peu élevée », souligne M. Casals, qui craint que l’image « d’insécurité juridique » ne limite les investissements dans la ville. C’est une marque prestigieuse qui allait créer 300 emplois directs et autant d’emplois indirects. L’édifice va devenir un immeuble d’appartements de luxe. Qu’y gagne la ville ? Si nous n’orientons pas le flux touristique, ce dernier ne cessera pas pour autant, ce sera simplement un type de tourisme que nous n’aurons pas choisi… »

 

« Mesures absurdes »

Assis à une table du salon de thé de l’hôtel Praktik Bakery, dans le quartier de l’Ensanche, José Maria Trénor, directeur général de cette chaîne hôtelière, qui compte six établissements à Barcelone, est fier de la façon dont il a intégré l’hôtel dans la vie de quartier : il a fait venir l’une des boulangeries les plus cotées de Barcelone, le Forn Baluard de la Barceloneta, pour qu’elle ouvre une succursale dans le hall de l’hôtel. Dans la queue qui s’étend jusque sur le trottoir, des voisins et des travailleurs se mélangent à quelques visiteurs étrangers. Pour lui, cette association entre un commerce de proximité et le développement touristique peut fonctionner.

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« Les mesures radicales de la mairie contre les hôtels sont absurdes, critique-t-il. C’est de la démagogie. Le mouvement contre le tourisme est né à la Barceloneta, où il n’y a aucun hôtel mais de nombreux logements touristiques illégaux. »

M. Trénor est l’une des bêtes noires de la mairie. Son projet d’hôtel en bas des ramblas, face aux Drassanes, les chantiers navals royaux du XIVe siècle, n’a pas pu être paralysé. Au moment où la mairie a prononcé le moratoire sur les permis hôteliers, il avait déjà le sien en poche. Il ne lui manque que la signature au bas du permis de chantier pour commencer la construction. Elle traîne depuis plus d’un an et demi. Mais, pas question de se décourager comme l’ont fait les investisseurs de la Torre Agbar.

« Je ne vais pas abandonner », dit-il. Il a déjà déposé une « réclamation patrimoniale » pour exiger un dédommagement. « Chaque mois qui passe, ce sont 450 000 euros que je ne gagne pas, assure-t-il. Et les voisins sont favorables à mon hôtel. La gentrification n’est pas un phénomène nécessairement négatif. L’arrivée des hipsters peut permettre de moderniser certains quartiers… »

Le terrain vague où est prévu son projet hôtelier de 200 chambres réparties sur deux édifices, se trouve face à une « salle de shoot », dans une zone défavorisée. Des modestes immeubles de briques bordent la rue. De plusieurs fenêtres pendent des pancartes : « Sauvons les Drassanes. Non à l’hôtel. »

« Dans cette zone, nous avons besoin de bureaux et de logements sociaux, pas d’hôtels, explique Janet Sanz à la mairie. Nous lui demandons simplement d’inclure dans son projet un de ces deux éléments. Nous devons prendre garde : si la ville devient un parc thématique, elle perdra son intérêt pour les touristes aussi. »


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Anniversaire du piétonnier : un an de jeu du chat et de la souris entre la Ville et la légalité

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
29 Juin 2016

Het persbericht in het NL

 

Il faut respecter l’Etat de droit (dixit Yvan Mayeur, 16 juin 2016)

Jeudi 16 juin, alors que la Ville, la Région et Beliris s’apprêtaient à annoncer quelques modifications au piétonnier (et le retour des voitures à ses extrémités et rue du Midi), l’auditeur du  Conseil d’Etat a rendu un avis  favorable à la  suspension des permis d’aménagement du piétonnier, recours introduit par des commerçants du centre-ville (en parallèle avec le recours introduit précédemment par l’ARAU, IEB, quatre riverains et une sprl engagée dans le respect du patrimoine, qui, lui, n’est pas suspensif).

L’avis de l’auditeur retient deux « moyens sérieux », susceptibles d’entraîner la suspension des permis.

Cet avis se fonde essentiellement sur le fait que l’aménagement de la zone piétonne repose sur un Plan de circulation encore en phase de test au moment de la délivrance du permis et surtout, sur dix-huit ordonnances de police temporaires, des mesures par définition limitées dans le temps et nullement destinées à être pérennisées sans débat. Le « Plan de circulation » adopté en décembre 2014 par le Conseil communal, à l’origine du piétonnier, ressort également fragilisé du rapport de l’auditeur.

En « retirant » ses permis, ce 28 juin, soit à la vieille des plaidoieries, la Région espère éviter une décision qui entérinerait, noir sur blanc, le caractère illégal du projet. Une manoeuvre de plus qui ne fait que renforcer le malaise autour de la légitimité de ce piétonnier, imposé coûte que coûte.

Les raisons de la contestations : esprit de contradiction ou appel au respect de l’Etat de droit? 

S’appuyant sur l’indéniable « capital sympathie » du principe de piétonnier dans le centre, la Ville de Bruxelles s’est crue autorisée à brûler les étapes légales, d’abord en refusant le débat sur le Plan de circulation, qui n’a été rendu public que tardivement, en l’imposant ensuite en dehors des procédures requises, en évitant enfin de faire réaliser une étude d’incidences qui aurait permis d’éviter de nombreuses failles et faillites…

Ce 29 juin 2016, un an après la fermeture des boulevards du centre à la circulation automobile, le capital sympathie du piétonnier a fondu, la mobilité est loin d’être s’être améliorée et une grande partie du Pentagone souffre du report de circulation vers de nombreuses petites rues. Loin d’être incités à emprunter les transports en commun (dont l’offre a paradoxalement été dégradée), la plupart des automobilistes ont préféré changer de destination plutôt que de modifier leurs habitudes. Une autre culture de la ville ne se décrète pas…

Les positions se sont à ce point crispées que certains souhaitent un retour pur, simple et définitif à la situation d’avant le 29 juin 2015. La Plaftorm Pentagone déplore ce clivage, fruit d’un piétonnier mal pensé par la Ville qui, depuis sa tour d’ivoire, vante la vitrine et méprise les victimes.

La Platform Pentagone, plus que jamais désireuse d’un véritable projet de société pour une ville apaisée, appelle au respect des formes légales dont l’objectif est précisément de concilier les différents intérêts lors de la mise en place d’un projet. A fortirori, un projet de cette envergure, dont il convient de se demander, au vu de l’énergie déployée par les autorités pour contourner les procédures légales, s’il ne relève pas davantage de la spéculation immobilière que d’un sympathique projet de « centre-ville apaisé ».

Faut-il accepter la politique du fait accompli ?

Face à la crainte d’un retour en arrière définitif, certains sont prêts à soutenir “malgré tout” ce piétonnier, dans l’espoir de corriger le tir en cours de route. Or, l’avis de l’auditeur vient nous rappeler que celui-ci est surtout et avant tout illégal. Si le Conseil d’Etat considère le retrait in extremis des permis comme une simple péripétie, cet avis a de fortes chances d’être suivi.

Dans ce dossier délicat, trop souvent réduit à une discussion « pour ou contre », le danger bien réel de précédent ne semble pas préoccuper un grand nombre d’acteurs. Quand nous aurons accepté l’illégalité du piétonnier parce que c’est un projet qui va « dans le bon sens », comment ferons-nous pour contester par la suite un autre  projet qui irait dans le mauvais sens ?

D’autres dossiers en cours à la Ville de Bruxelles, mais aussi au niveau régional, démontrent à quel point le bras de fer entre « passage en force et « respect des procédures » risque de faire replonger tout le territoire bruxellois dans un urbanisme du « fait accompli », que nous avons mis tant d’années à dépasser, et à renforcer le rejet de la classe politique par la population.

Débat citoyen, projet serein

La Platform Pentagone appelle une nouvelle fois la Ville de Bruxelles à repartir sur des bases saines, étayées par une étude d’incidences approfondie et soutenue pas un processus de concertation (à ne pas confondre avec une succession d’apartés) synonyme d’un véritable débat public, citoyen, adulte et serein. Il faut objectiver et résoudre les problèmes, en particulier ceux qui sont rencontrés par les riverains et les commerçants aux abords du piétonnier.

La Charte de la Plateform Pentagone reprend les critères phare d’un projet commun tourné vers l’avenir. Ces critères inclusifs sont réaffirmés dans la pétition de la Platform Pentagone qui a recueilli (en ligne et sur papier) plus de 7.000 signatures.

D’autres modèles de piétonniers sont possibles : les suggestions de la Platform Pentagone

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Verjaardag van de voetgangerszone: een jaar spel van kat en muis tussen de Stad en de wettigheid

PERSBERICHT
29 Juni 2016

Le communiqué en FR

De rechtstaat dient gerespecteerd te worden (dixit Yvan Mayeur, 16 juni 2016)

Op 16 juni, toen de Stad, het Gewest en Beliris op het punt stonden om enkele wijzigingen aan de voetgangerszone aan te kondigen, onder meer de terugkeer van voertuigen aan de uiteinden ervan en aan de Zuidstraat, kwam de auditeur van de Raad van State roet in het eten gooien. Hij gaf een positief advies over de vraag om de vergunning, toegekend voor de aanleg van de voetgangerszone, op te schorten. Het beroep tegen deze vergunning werd ingediend door de handelaars van het stadscentrum. Dit beroep werd voorafgegaan door een ingediend door ARAU, IEB, vier bewoners van de stad en een bvba die het respect van het patrimonium nastreeft. Maar dit laatste beroep is niet opschortend.

Het advies van de auditeur houdt twee ‘ernstige zaken’ in die het mogelijk maakt om de vergunning op te schorten.

Het advies is voornamelijk gebaseerd op het feit dat de aanleg van de voetgangerszone, op het moment van de toekenning van de vergunning, berustte op een Circulatieplan dat zich nog in een testfase bevond en, wat erger is, berustte op achttien voorlopige politieverordeningen. Maatregelen die per definitie beperkt zijn in tijd en niet getroffen zijn om zomaar zonder discussie aanvaard te worden. Het auditeursverslag heeft het ‘Circulatieplan’, dat in december 2014 door de gemeenteraad is aanvaard en dat als basis diende voor de aanleg van de voetgangerszone, ook zwakker (lees: aanvechtbaarder) gemaakt.

Door het intrekken van de vergunningen op 28 juni, dit is aan de vooravond van de pleidooien bij de Raad van State, hoopt het Brussels Gewest te voorkomen dat een beslissing het illegaal karakter van het project zou bekrachtigen. Een zoveelste zet die de malaise rondom de wettigheid van deze opgedrongen voetgangerszone enkel maar bevestigt.

Het waarom van de protestbeweging: tegenspraakdrift of roep naar respect van de rechtstaat ?

De stad Brussel heeft zich veroorloofd, zich baserend op de onbetwistbare sympathie die initieel uitging van een voetgangerszone in het stadscentrum, om enkele (wettelijke) stappen over slaan. Vooreerst door het overleg te weigeren over het Circulatieplan, dat trouwens pas zeer laat bekend is gemaakt. Vervolgens door vereiste procedures over te slaan. En ten slotte door een noodzakelijke effectenstudie te ontwijken, waardoor vele tekortkomingen hadden kunnen vermeden worden.

We zijn nu bij 29 juni 2016 aanbeland, een jaar na de afsluiting van de Centrale lanen voor het autoverkeer, en de onbetwistbare sympathie voor de voetgangerszone is gesmolten als sneeuw voor de zon. Het mobiliteitsprobleem is verre van opgelost en een groot gedeelte van de Vijfhoek lijdt onder de verplaatsing van de verkeersdrukte naar de smalle straten rondom deze zone. Vele automobilisten hebben verkozen om het stadscentrum te vermijden in plaats van hun gewoontes aan te passen, door bijvoorbeeld gebruik te maken van het openbaar vervoer, dat paradoxaal genoeg wel gekortwiekt is geweest. Een andere manier van handelen, van leven, kun je nu eenmaal niet opleggen.

De zaken zijn intussen zodanig uit de hand gelopen dat sommigen zelfs wensen om (definitief) terug te keren naar de toestand van vóór 29 juni 2015. Platform Pentagone betreurt deze tegenstelling. Het resultaat van een slecht bedachte voetgangerszone door de stad, die vanuit haar ivoren toren, fier is op haar verwezenlijkingen maar geen oog heeft voor de nare gevolgen ervan.

Het Platform Pentagone roept op dat de wettelijke normen worden toepast, dat nu net beoogt om tegenstrijdige belangen met elkaar te verzoenen, zeker in verband met dit mastodontproject. Het Platform is meer dan ooit voorstander van een echt maatschappelijk project dat mensen dichter bij elkaar brengt. Wij vragen ons trouwens af of de middelen, die de gezagsdragers zich met man en macht toeëigenen om de wettelijke procedures te omzeilen, niet horen bij vastgoedspeculatie eerder dan bij een sympatiek project voor het stadscentrum.

Moeten wij een politiek van het ‘voldongen feit’ aanvaarden ?

Omdat sommige mensen een terugkeer naar vroeger vrezen, zijn zij toch bereid om, ondanks alles, toch deze voetgangerszone te aanvaarden, in de hoop er nadien nog iets degelijks van te maken. Maar het advies van de adviseur doet ons eraan herinneren dat de stedenbouwkundige vergunning bovenal onwettig is. Indien de Raad van State de, op het nippertje, teruggetrokken vergunning als een futiele wending beschouwt, dan heeft dit advies een goede kans om gevolgd te worden.

In dit delicaat dossier, dat teveel teruggebracht wordt tot een discussie ‘voor of tegen’, schuilt het gevaar erin dat dit een precedent schept. Vele actoren schijnen zich daar niet van bewust te zijn of maken zich daarover geen zorgen. Als wij deze illegale situatie aanvaarden omdat we denken dat die ‘de goede richting’ uitgaat, hoe kunnen we dan vervolgens nog reageren op een projet dat ‘de slechte richting’ uitgaat ?

Indien de Raad van State het advies van de auditeur bevestigt en onze politieke vertegenwoordigers dit zouden negeren, dan zou dit betekenen dat zij een groot deel van de regionale reglementsomkadering, die gedurende 40 jaar door de molen van het publiek debat is gedraaid, zonder reden naast zich neer zouden leggen.

Het schipperen, bij andere Brusselse stedelijke en regionale dossiers, tussen ‘zaken forceren’ en ‘procedures respecteren’ zorgen ervoor dat wij stilaan neigen naar een stedenbouw van het ‘voldongen feit’, iets waartegen wij al jaren strijden. Dit versterkt tevens de afschuw van de bevolking tegenover de politieke klasse.

Burgerlijk debat, sereen project

Het Platform Pentagone vraagt wederom dat de stad Brussel (her)start op een gezonde basis, ondersteund door een grondige effectenstudie en een echt sereen volwassen publiek debat (niet te verwarren met enkele onderonsjes). Problemen van, vooral, bewoners en handelaars rond de voetgangerszone, moeten op een objectieve manier opgelost worden.

Het Handvest van Platform Pentagone herneemt de belangrijkste criteria van een toekomstgericht gemeenschappelijk project. Deze criteria worden hernomen in de petitie van het Platform Pentagone, dat tot op heden meer dan 7.000 handtekeningen telt.

Andere voorbeelden van voetgangerszone zijn mogelijk: http://www.platformpentagone.be/scenarios/




Enfin, un Point Info sur le piétonnier !

N’ayons pas peur de le dire, la récente interview d’Yvan Mayeur dans l’Echo, plus qu’un Point Info, c’est une véritable mine de renseignements ! Dès le premier paragraphe, on y apprend que « le piétonnier n’est qu’un outil de la stratégie mise en place dans le centre-ville ».

Cette stratégie devrait, en toute logique, rencontrer les objectifs annoncés de ce projet. Vous savez: la mobilité, la qualité de l’air et de vie en ville, la réappropriation de l’espace public par les citoyens, le Pentagone « apaisé »… Pourtant, à la lueur de cette interview, rien n’est moins sûr.

Maquette

Plus personne ne l’ignore, depuis la mise en place de son piétonnier, la Ville de Bruxelles doit faire face à une fronde grandissante des commerçants, sur le périmètre du piétonnier ou autour. Après avoir ri (septembre), nié (octobre) mis en cause (novembre) la bonne santé préalable des commerces menacés, minimisé (depuis) les conséquences de son piétonnier, la Ville semble aujourd’hui s’accommoder plutôt bien de cette situation.

Je ne nie pas que certains commerces ont des difficultés. Mais je constate aussi qu’ils sont repris.

Champagne ! Des départs, des arrivées, c’est la vie. On ne fait pas d’omelette sans casser des oeufs. Les mécontents n’ont qu’à « s’adapter ».

Les commerçants doivent se remettre en question. Par exemple, dans chaque grande ville, l’activité « mode » est une activité importante. Mais toutes les enseignes subissent la concurrence de l’e-commerce. Il faut donc proposer autre chose. Il faut qu’on vienne à la boutique non pas pour acheter mais pour vivre un événement, par exemple en organisant une rencontre avec le créateur.

Parlant de la mode, justement, il y a déjà des tas de boutiques qui le font : un coup dans l’eau, donc. Et tous les types de commerce n’ont pas nécessairement vocation à faire « vivre un événement » à leurs clients pour sublimer l’acte d’achat… de produits de première nécessité, par exemple. Alors quel est le message ? Commerçants, assez ronronné ! Vous entrez dans l’ère de la concurrence effrénée, artificiellement instaurée par la Ville elle-même, intra et extra-muros (piétonnier contre rue Neuve, centre-ville contre Docks et bientôt Neo), ou lorgnant vers les autres métropoles pour faire « comme » à Paris ou « comme » à Londres. Tiens, jamais comme à Bruxelles. A se demander si nos politiques aiment cette ville (et s’ils la connaissent), finalement.

Où l’on apprend (mais qui en doutait?) que les grands projets commerciaux existaient avant le piétonnier…

Ces projets ont été accélérés par le piétonnier et l’ensemble de notre stratégie, j’en suis convaincu. Les initiateurs de ces projets sont venus me trouver en me disant qu’ils voulaient s’inscrire dans notre stratégie car ils la trouvaient porteuse.

Oh ! De la concertation en amont du projet, en tête à tête avec le bourgmestre. Habitants et commerçants, eux, n’ont pas eu cette chance.

La journaliste relève à juste titre que « ce sont des projets de groupes Atenor, Besix, etc. qui parce qu’ils ont les reins solides peuvent se permettre de prendre des risques. Quid des petits commerçants? »

Ces investissements vont permettre aux petites enseignes de venir s’installer. Par exemple, dans le projet Crystal City, on a mis les balises nécessaires pour que les espaces soient réservés aux petites enseignes. On a une vision stratégique pour la ville. On sait où on va.

Vraiment ? Au vu des mois écoulés, il est permis d’en douter.

Ce lundi 6 juin encore, lors du Conseil communal, l’échevine du Commerce, très énervée, tentait d’expliquer qu’il fallait bien comprendre le temps perdu (un an) avant de commencer à mettre en place certains outils, la Ville étant partie de zéro pour faire les choses convenablement… Mais dans ce cas, pourquoi ne pas avoir attendu d’être prêts avant de mettre en place le piétonnier ? lance-t-on depuis les bancs de l’opposition. Tonnerre d’applaudissements dans la salle où sont réunis des commerçants et des habitants. De deux choses l’une, soit c’est de l’amateurisme, et c’est grave, soit cela fait réellement partie de la « vision stratégique »  de la Ville, et c’est encore pire !

Quid des habitants  et du droit au logement ?

Regardons l’immobilier dans le centre. Le privé investit de nouveau. Il y a des nouveaux projets de galeries commerciales et de logements qui vont être construits. D’ici deux ans, il y a 1.000 nouveaux ménages qui vont s’installer dans le centre et qui vont le faire vivre.

Mais cela risque de faire augmenter les prix? fait remarquer la journaliste.

C’est possible mais pour le moment, c’est l’inverse qui se déroule. Ne tirons pas de conclusions hâtives en affirmant que cela va faire grimper les prix. Aujourd’hui, ce qu’il est intéressant de constater, c’est qu’on rend le centre-ville de nouveau attractif!

La définition même de la spéculation, en quelque sorte. Et de fait, le risque de voir les prix s’envoler, à moyen terme, est bien réel, y compris les prix des loyers. Mais Yvan Mayeur se veut rassurant :

On ne chasse pas les « pauvres » du centre-ville. On fait venir une nouvelle population, plus aisée.

Une bien belle déclaration d’intention. Mais… peut-on savoir comment la Ville compte s’y prendre concrètement pour que les seconds arrivent sans chasser les premiers et pour que les propriétaires ne succombent pas à la tentation de rentabiliser davantage leur bien, dans le cas où cette stratégie venait à fonctionner ? Il serait opportun, dès à présent, de mettre en place un mécanisme de blocage des loyers, et que la première à l’appliquer soit la Ville elle-même, via  la Régie foncière, principal propriétaire des immeubles du centre-ville. Quelque chose de prévu en ce sens ?

Quoi qu’il en soit, ce qu’on perçoit bien, à travers cette interview, c’est que ce projet « dont le piétonnier n’est qu’un outil » n’évoque en rien un centre-ville « apaisé », ni aujourd’hui, ni demain. On se croirait plutôt dans une sorte de course à l’échalote géante, où certains concurrents, équipés de moteurs, possèdent plusieurs longueurs d’avance sur les autres et dissimulent, dans leur poche, les plans du parcours remis par les organisateurs…

 




Des « ambitions » qui posent questions…

Une lecture critique du « plus grand piétonnier d’Europe », parue dans Transports urbains,  revue trimestrielle française d’information et de documentation publiée par le Groupement pour l’Étude des Transports Urbains Modernes.

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Une analyse très argumentée de la situation existante, de l’héritage historique du lieu choisi, du projet et de la procédure suivie. En voici les conclusions :

Par diverses modalités, le projet présente tout à la fois une forme d’avancée et une forme de recul.

« L’avancée » : le projet exprime une société qui évolue vers la « ville business », qui met toutes les villes dotées d’une ambition internationale dans une compétition effrénée, démontrée par le slogan assumé de « plus grand piétonnier d’Europe » (ce qui est d’ailleurs discutable). Toutefois, le projet n’a pas d’abord été pensé au profit d’une ville habitante, creuset d’une grande diversité et d’un « frottement urbain. Sous sa forme actuelle, il est plutôt « sectorisant » et conforte une séparation entre l’hyper-centre et le reste du pentagone.

Le « recul » vient essentiellement de la politique de mobilité assumée qui, sous des dessous enjolivants, nous paraît en fait refléter la recherche d’un hyper-centre bien accessible en voiture particulière pour les classes moyennes ou aisées habitant plutôt en banlieue, les autres aspects étant de facto terriblement dépendants de cette logique déterminante : un projet brutal dans la logique, sinon du « tout à l’automobile », du moins du « d’abord et surtout à I’automobile.

Dans un sens à la fois atténuateur et davantage intégrateur, le projet pourrait prend la forme d’un espace partagé (zone de rencontre) étendu au moins à l’hyper-centre voire à la plus grande partie du pentagone (aujourd ‘hui déjà zone 30), qui n’exclurait pas l’automobile mais veillerait à lui octroyer une place fort réduite dans l’espace public, en volume mais surtout en comportements.

Complémentairement, la plupart des rues seraient remises à double sens (tout l’inverse de ce que la Ville privilégie), de manière à ce qu’elles soient perméables.

Enfin, la Ville pourrait appuyer un nouveau projet urbain en lien avec le projet de piétonisation, afin de réduire les ruptures dues à des projets majeurs de démolition-reconstruction qui ont eu lieu dans les années 1960 à 1980, en cherchant à restituer des alignements bâtis à front — et dans le gabarit initial — de ces boulevards (moyennant éventuellement une archi-tecture résolument contemporaine !), veillant ainsi à la fois à rétablir une continuité formelle et attractive et à renforcer la présence et la force des places qui jalonnent cette trace urbaine majeure dans le centre historique de Bruxelles.

Le dossier complet

Illustration : Carte postale de Donaldville, Blasco Pisapia.




De quoi la revitalisation du centre-ville est-elle le nom ?

Alors que le piétonnier du centre-ville et le projet de « redéploiement des boulevards du centre », mettent à mal de nombreux commerces existants, et que les récents événements ont accentué cette spirale, du côté des gros investisseurs, l’heure est à l’optimisme. Un récent article nous vante le nouveau centre commercial qui verra le jour à la place de l’actuel Centre Monnaie.

Devant cette apparente contradiction, il n’est pas inutile de s’en référer à l’exemple d’autres villes qui ont vu s’installer, en plein coeur de la cité, de grands complexes commerciaux. Le documentaire Mainmise sur les villes, diffusé il y a quelques mois sur Arte, est consacré à ce sujet.

Mainmise

« Ces dernières années, partout en Europe, des milliers d’habitants sont descendus dans la rue pour remettre en cause la représentation politique, mais aussi défendre le droit à l’espace urbain. (…)
L’installation d’un Ikea dans le centre-ville de Hambourg ou la construction d’un gigantesque centre commercial, portée par Auchan pour le projet du Grand Paris, arrangent les pouvoirs publics, qui n’ont plus les moyens d’investir dans l’espace urbain. Ces exemples charrient leur lot d’interrogations sur l’état de la démocratie urbaine aujourd’hui : comment la ville se transforme-t-elle et quelle place y occupent les citoyens ? Les habitants ont-ils leur mot à dire face aux technocrates, politiques, urbanistes et promoteurs qui façonnent les métropoles ? Les pouvoirs publics sont-ils toujours garants d’une ville ouverte et accessible ? »
Source Arte
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A Bruxelles, plusieurs grands projets commerciaux du centre sont à mettre au compte d’AG Real Estate (actionnaire à 51% d’Interparking), qui possède un nombre considérable d’immeubles dans le centre-ville. Cette société s’apprête à construire un grand centre commercial dans le centre Monnaie. Quant à Interparking, le Centre 58 remplacera le parking 58 et abritera les nouveaux locaux de l’administration de la Ville de Bruxelles.

L’ancien patron d’Interparking, aujourd’hui CEO d’AG Real Estate, déclarait en 2013, dans un article du Trends intitulé « Nous avons un milliard d’euros à investir »  :

Il y a un besoin urgent de concertation entre acteurs publics et privés bruxellois. On peut le faire de manière programmée et structurée, dans le cadre de PPP (partenariat public-privé) ou de procédures de permis classiques. Mais on doit également provoquer cette concertation de manière plus informelle et récurrente. C’est une nécessité aujourd’hui et le Mipim (NDLR: Salon international de l’Immobilier) est un lieu privilégié pour susciter ces rencontres et pour convaincre nos responsables politiques du dynamisme des régions ou d’entités locales forcément concurrentes, qui ont le développement économique pour priorité quasi absolue.

Une « concertation » qu’on attend toujours, du côté des habitants et des commerçants du centre-ville…

Quelques mois plus tard, en octobre 2013, AG Real Estate annonçait son projet de centre commercial situé place de la Monnaie :

« Ce projet s’inscrit dans la politique urbaine de revitalisation et de mise en valeur du centre-ville voulue par la ville de Bruxelles (…) Le nombre d’enseignes après rénovation se situera entre 5 et 12, suivant la présence ou non d’un department store (NDLR : grand magasin multispécialiste exploité par une société commerciale unique), totalisant 15.000 m² de surfaces à louer. Le projet cible des enseignes moyennes à moyennes haut de gamme, qui correspondent à une clientèle mixte citadine et touristique. Il privilégie des enseignes qui ne sont pas encore présentes sur le marché.»

Entre 5 et 12 enseignes : les petits commerces sont à l’honneur. Il est vrai que la Ville n’a jamais caché sa volonté de faire venir de grandes enseignes sur le piétonnier… tout en se voulant rassurante lorsqu’elle affirme pouvoir garder le contrôle du développement commercial de nombreuses cellules dans le périmètre du piétonnier, grâce à la Régie foncière.

Pourtant, autre projet, « Crystal City », annoncé en décembre 2015, illustre exactement l’inverse, puisque la Régie cèdera ces bâtiments, par bail emphytéotique, à un développeur privé, perdant de fait le contrôle sur le développement commercial à venir…

Le Daric et le Liberty, un cas d’école

Exactement comme cela s’était passé avec les cafés Daric et le Liberty, Place de la Liberté, qui  furent chassés en automne dernier par la multinationale AB Inbev, dont le projet est de fusionner les deux cellules et d’y installer une grande brasserie.

« Une analyse a été opérée en vue de l’expiration des contrats avec ces deux clients et a conduit à la conclusion que ces points de vente stratégiquement localisés méritaient la mise en œuvre d’un concept aussi innovant que performant en concordance avec les aspirations de la clientèle ».

Propriétaire des immeubles, la Régie foncière de la Ville n’a pas bronché et s’est bornée à confirmer une convention de gestion commerciale avec AB Inbev. « C’est donc eux qui se chargent de gérer les baux avec les exploitants, indique-t-on au cabinet de l’échevin Ouriaghli. »

Rideau sur deux cafés qui faisaient les beaux jours de la Place de la Liberté et avant-goût de ce qui pourrait bien arriver sur le piétonnier… à cette différence près que la convention passée avec AB Inbev n’est « que » de 15 ans alors que, dans le cadre du projet Crystal City, la Ville n’a pas hésité à céder ses bâtiments au promoteur chargé de sa « réhabilitation » en signant avec lui un bail emphytéotique. Si la durée exacte n’est pas précisée, on sait que ce type de bail est toujours de très longue durée, de l’ordre, le plus souvent, de plusieurs décennies.

Le piétonnier, « projet de société » ou projet de sociétés privées ?

Sur la base de tous ces éléments, on est en droit de se demander ce que cache réellement ce projet de « revitalisation et de mise en valeur du centre-ville », dont le fer de lance est le piétonnier. Sans compter ce que suppose, en termes de privatisation de l’espace public, la mutation d’un centre-ville en espace situé aux abords d’un grand centre commercial, aménagé par lui et surveillé par ses gardes privés.

Et les habitants, dans tout ça ?

Se pose également la question de l’impact sur l’évolution de l’habitat et du droit au logement. A Bruxelles, la Régie foncière est en effet propriétaire de nombreux immeubles de logements, en particulier des boulevards du centre, au-dessus des commerces. Lors du conseil communal du 25 avril dernier, Marion Lesmesre rappelait que :

« Des logements de qualité qui vont attirer des catégories de personnes permettant de mieux mixer ce centre-ville du point de vue socio-économique. »

Une variante de cette autre formule qui lui est chère : « faire venir au centre des personnes à meilleures capacité contributive… »

A moyen/long terme, donc : moins de pauvres, plus de riches. Si les pauvres deviennent moins pauvres, il y a lieu de s’en réjouir. En revanche, si le but est de les repousser plus loin, sous le tapis, tout comme le plan de circulation repousse plus loin le trafic du boulevard, difficile d’adhérer à un projet qui fera davantage d’exclus dans une société qui, hélas, n’en manque pas. Des exclus de leur propre quartier, de leurs racines, de leurs habitudes, à l’image de ces usagers de la STIB, par lesquels de nombreuses personnes âgées, qui, jusqu’au 29 juin, se rendaient au centre-ville dans l’une des lignes de bus repoussées aujourd’hui loin du piétonnier.

Pour couper court à ce qui, peut-être, ne sont que des craintes infondées, il suffirait à la Ville de Bruxelles, via la Régie foncière, de bloquer les loyers pour les années à venir, durant toute cette phase de « revitalisation » et une fois achevés les chantiers colossaux qui s’y préparent (piétonnier, Centre Monnaie, Parking 58) et qui auront inévitablement des répercussions sur la vie économie et sociale du centre-ville.

Se contenter de dire que tels ou tels projets ont des impacts économiques favorables pour les uns et néfastes pour les autres, ou qu’on ne fait pas d’omelette sans casser des oeufs, tantôt chez les habitants, tantôt chez les commerçants, ne suffira probablement plus à calmer les esprits.

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Piétonnier du centre : Remettre les boeufs avant la charrue!

A l’heure où le débat s’enflamme, la Platform Pentagone ose encore croire qu’un retour au bon sens et au respect
de la légalité reste possible…

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Dans ce dossier aux allures de saga, les nombreux appels au dialogue et les signaux d’alerte sont, jusqu’ici, restés vains : l’absence d’études d’incidences, pour définir le projet en amont, et celle d’un véritable processus de concertation jugés d’emblée inutiles par la Ville de Bruxelles, lui vaut aujourd’hui de devoir faire face à une fronde croissante. Souvent désordonnée et pas toujours lisible dans ses objectifs, cette bronca révèle cependant l’ampleur des dégâts déjà profonds de ce projet bâclé, imposé aux forceps, aussi bien dans le cœur des Bruxellois que dans les poumons de ceux qui vivent ou travaillent autour du piétonnier.

Bien qu’opposée à la méthodologie peu transparente de la Ville et au modèle de piétonnier choisi, la Platform Pentagone a toujours soutenu la réduction de la pression automobile et l’amélioration du cadre de vie dans l’ensemble du centre-ville.

La Platform Pentagone réclame à la Ville de Bruxelles, depuis plus d’un an, une réelle concertation sur les fondements et enjeux du projet de piétonnier ; en vain… C’est pourquoi, dans la continuité du recours introduit en février 2015 contre le Plan de circulation du Pentagone (qui induit le projet de réaménagement des boulevards), des associations et habitants du centre-ville, membres de la Platform Pentagone, ont décidé d’introduire un nouveau recours devant le Conseil d’État contre le permis d’urbanisme relatif à l’aménagement du piétonnier pour réclamer l’analyse de scénarios alternatifs, conformément au droit européen.  

Étudier les incidences d’un projet d’une telle ampleur urbanistique est indispensable à son élaboration et conditionne sa réussite.

Cela permet de définir précisément et préalablement les enjeux et objectifs du projet et de construire et évaluer, en fonction de ces derniers, différents scénarios pour n’en retenir que le plus pertinent. Le débat public sur l’opportunité du projet choisi en ressortirait plus serein, les opinions moins binaires et davantage fondées sur l’argumentation que sur les émotions, les décisions, plus pertinentes. La situation actuelle, hélas, n’engendre que clivages et crispations : les citoyens bruxellois méritent mieux !

Au lieu de suivre cette méthodologie, la Ville opère un détricotage du projet au profit des voitures et au détriment de la santé.

La Ville de Bruxelles a cru bon de faire l’impasse (illégalement) sur l’étape essentielle de l’analyse comparative de scénarios. Les mesures erratiques, prises face à l’accumulation d’effets pervers de son plan mal pensé, déplacent les problèmes mais n’améliorent pas la qualité de l’air et le cadre de vie autour du piétonnier.

À son chevet, la Région l’assiste par une campagne médiatique d’un autre âge, vantant l’accès du centre-ville en voiture, carte des parkings à l’appui (14.574 places dans le Pentagone).

« Sur le piétonnier, l’air est plus pur » aurait dit La Palice…

Mais le paradoxe de ce piétonnier et de ses conséquences, c’est que malgré la diminution incontestable du nombre total de véhicules dans le Pentagone, de nombreuses petites rues autour du piétonnier, dans la partie Ouest surtout, sont littéralement et régulièrement congestionnées.

Pourtant, jusqu’ici, l’unique priorité de la Ville, par le biais de Bruxelles-Environnement, a été de procéder à des mesures de qualité de l’air sur le piétonnier lui-même et d’en étendre les conclusions, assez malhonnêtement, à l’ensemble du Pentagone.
Il faut le rappeler, la pollution par le trafic pourrait être responsable de 2400 décès par an dans notre pays. L’enthousiasme, compréhensible et de bonne foi, de défenseurs de ce méga-piétonnier, ne peut primer sur le danger auquel sont d’ores et déjà exposés, depuis des mois, les habitants des quartiers situés tout autour.

La Platform demande à la Ville/Région/Bruxelles-Environnement que des mesures de la qualité de l’air soient réalisées d’urgence dans les rues et quartiers autour du piétonnier : c’est une question de santé publique !

En conclusion

Il faut revoir le projet dans ses fondements, pour lui conférer des bases urbanistiques et juridiques  solides et favoriser, démocratiquement, une adhésion au projet. C’est seulement à cette condition qu’un projet véritablement fédérateur pourra se développer et répondre aux attentes des habitants, travailleurs, commerçants et autres usagers qui, tous, souhaitent l’amélioration de la qualité de vie dans le centre-ville.

Ce n’est qu’en suivant les règles que l’on pourra sortir de l’impasse dans laquelle ce piétonnier s’est fourvoyé et qu’un aménagement futur ne suffira pas à sauver : la plus belle décoration intérieure d’une maison ne l’empêchera pas de s’effondrer si elle est construite sans fondations, ni poutres, ni charpente…

 

Dans le cadre d’un étude d’incidences,
les scenarios suivants pourraient être étudiés

  1. Une piétonisation mieux partagée

    Le principe de 50 ha de zones piétonnes, mais plus modestes, plus conviviales, réparties sur de petites places et rues de l’ensemble du Pentagone, plutôt que les boulevards centraux (scenario « no car » du bureau Secchi-Vigano publié par la région dans
    Bruxelles 2040, trois visions pour une métropole). Ce scénario aurait, en outre, l’avantage de réduire considérablement les coûts du projet.

  2. Scenario « trafic limité »

    Mise en place d’une « zone à trafic limité » dans tout le pentagone (accès réservé aux riverains, jeu sur la temporalité des accès), modèle de plus en plus repris en Italie et en France à la faveur des habitants.

  3. Scenario « espace partagé »

    Un espace partagé permettrait de donner la priorité non seulement aux piétons mais aussi aux cyclistes et aux transports en commun. Dans tous les cas, un projet de réaménagement du centre-ville ne peut faire l’économie, comme la Ville l’a fait arbitrairement, de la coopération avec la STIB et la Région en vue du renforcement de l’offre de transports en commun de surface, plus visible et confortable que le souterrain et, par exemple, l’étude d’une ligne de tram en surface

  4. Scenario « Plan communal de mobilité (PCM) bis ».

    Beaucoup l’ignorent mais la Ville a élaboré en 2009-2011 un Plan communal de mobilité qui comprenait des études sérieusement menées. La moindre des choses dans le cadre de la continuité administrative, du respect de l’administration, du public et des bureaux d’études concernés, serait de repartir de ce plan. La partie relative au Pentagone était basée sur une série de boucles de dessertes visant à évacuer le trafic de transit de l’hyper-centre et à favoriser l’habitat.

  5. Scenario Plan Nomo bis

    Ce scenario, largement soutenu par les associaitions et les spécialistes de la mobilité comprenait globalement moins de voitures (objectif 50%) par l’application du Plan Nomo de 2000.

  6. Scenario actuel
    Situation prévue par le projet de la Ville et actuellement en « phase-test » : piétonnier depuis De Brouckère jusqu’à la place Fontainas.

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